Environnement : le Maroc tient le 1er Sommet africain de l’action en marge de la COP 22
Parallèlement aux travaux de la 22ème Conférence des parties en cours depuis le 7 novembre dans la ville touristique de Marrakech, s’est tenu hier mercredi le premier sommet africain de l’action. C’est l’immense et l’historique auditorium du Palais des Congrès de la ville rouge qui a servi de cadre à cette rencontre de haut niveau.
Animés par l’unique dessein de prendre leur destin en main, les chefs d’Etats et gouvernements africains ont, ont à la faveur de cette rencontre, réaffirmé leur ambition de parler d’une seule voix, de conjuguer les efforts vers un modèle de développement durable et inclusif, propre au continent.
Il a été donc question, de mettre l’accent sur des initiatives et projets africains répondant aux aspirations légitimes des populations africaines tout en préservant la nature pour les générations futures.
A cet effet, les débats ont été focalisés sur deux thèmes à savoir: ‘’l’Afrique face aux changements climatiques’’ et ‘’l’Afrique émergente et durable’’.
La première thématique vise au renforcement de la résilience du continent en matière de menaces climatiques. Ce, à travers la mise en œuvre des projets tels que l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (Triple A), l’Initiative Africaine pour l’Adaptation (IAA), la grande muraille verte du Sahara et le Sahel, l’Initiative pour la Sécurité, la Stabilité et le Soutien africain (Triple S) et d’autres concernant le milieu rural ou encore les forêts.
La deuxième thématique, quant à elle, demande l’implication des responsables du continent africain à s’engager dans la lutte pour saisir toute opportunité afin de booster le développement du continent. Que ce soit dans la transition énergétique à l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER) coordonné par le chef d’Etat guinéen, Pr Alpha Condé, l’économie circulaire, l’innovation technologique, la croissance verte…
Il faut également souligner que la question de financement a été au cœur des débats puisqu’il est nécessaire de « mobiliser des fonds pour renforcer la capacité d’adaptation du continent, de garantir la sécurité alimentaire, de préserver son capital naturel et sa biodiversité et limiter les migrations climatiques », a-t-il été indiqué.