Plus d’un technocrate a su depuis la réforme de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) que le poste de 1^er Vice-gouverneur est celui d’un Technocrate avisé des Finances et de la Politique monétaire Internationale. C’est ce portefeuille qu’a hérité Thierno Madjou Sow. Homme de dialogue, ce fonctionnaire au service de l’Etat comme il se définit, est issu de la Banque Centrale, bien qu’Universitaire et qui est passé par l’ENA de Paris comme l’éminent Kagbè Touré, actuellement Administrateur Général Adjoint de la SOGUIPAMI, ex-Premier Vice-gouverneur de la BCRG. Mais toutes ses dispositions suffiront-elles pour faire de lui l’exception qui confirme la règle ?

L’Option qui consiste à s’attacher les services de Technocrates, souvent très au fait du secteur dans lequel ils évoluent, semble avoir guidé le choix du Président de la République, le Professeur Alpha Condé. Le jeune, taciturne, Haut cadre de la BCRG où il a exercé pendant plusieurs années, est passé par plusieurs expériences dont la SOTRAGUI, des Départements stratégiques Ministériels, la Présidence de la République dit-on avant de revenir à la Banque Centrale comme Premier Vice-gouverneur. Je me rappellerais, en cet instant de la confidence qu’il me fit à la Banque Centrale de son parcours à l’ENA de Paris dès la nomination de Kagbè Touré, son homologueen ce temps-là comme Premier Vice-gouverneur du temps du Gouverneur Daouda Bangoura. C’était une surprise pour tout le monde de voir un aussi jeune Haut cadre accéder à ce poste de Premier Vice-gouverneur. Mais le jeune Sow a toujours brillé par sa discrétion et sa simplicité légendaire. Seulement, le choix porté sur sa personne répondait également à un souci de mettre à ce poste un homme discret et capable de transcender voire suppléer le Gouverneur, un homme de dialogue. ‘’En faisant confiance aux hauts cadres de la Banque Centrale, en essayant de voir avec eux leurs conditions, les modalités de rationalisation du travail, les modalités qui permettent de lever les facteurs lourds et les tendances négatives : rassurer les Partenaires Extérieurs Internationaux de la justesse de la finalisation des objectifs finaux pour une rationalisation des réformes structurelles et macro-économiques.

Thierno Madjou Sowaapporté un plus à la Banque Centrale, c’est du moins ce qu’on retient des propos qui confortent les dispositions au dialogue. Le dialogue social qui est érigé en vertu chez ce fervent Economiste et très Patriote, constituera sans nul doute, une arme de prédilection dans les difficiles négociations à venir de la FESABAG et autres structures etc …  Issu d’une famille maraboutique, le respect qu’impose sa personnalité pourra-t-il suffire pour venir à bout de certaines problématiques macro-économiques et structurelles ?

Thierno Madjou Sow qui est toujours à égale distance des Partis Politiques et des Mouvements Syndicaux remuants de l’Institution Monétaire devait user de tout son savoir-faire en diplomatie, accumulé lors de sa longue et brillante carrière en temps que spécialiste en relations monétaires pour faire face à sa noble mission ! Depuis sa nomination, il y a quelques mois, des contacts ont été entamés avec les différents services et structures. Lors de ces contacts, il a eu à faire d’importantes révélations concernant la bonne marche de l’Institution Monétaire toujours sur la bonne vision conduite par le Gouverneur LouncenyNabé. Ainsi, les ambitions qu’il affiche pour redorer le blason de la Banque Centrale entamé depuis 10 ans par le Gouverneur Nabé augure des perspectives assez intéressantes.

Il prend partie du Compagnonnage de route avec son confrère Banquier que nous avons surnommé ‘’John K. Galbraith’’, l’économiste rebelle Américain qui a servi les Présidents Américains, Roosevelt et Bill Clinton, notre ami que nous arrivons à peine à voir depuis son ascension comme 2^ème Vice-gouverneur

BaïdyAribot, celui qui a soulevé les montagnes de Kaloum avec le Mouvement MECICODE, et à qui les feuilles des arbres ont prédit de voter pour la Première mandature de la 4^ème République, , du Professeur Alpha Condé, comme l’avait dit Senghor lors des joutes électorales avant l’Indépendance du Sénégal avec ‘’le 100% pour le Professeur Alpha Condé, BaïdyAribot soutient’’. BaïdyAribot, un produit de la Banque Centrale n’est pas pour le capitalisme. Il plaide pour que la Banque Centrale, par son intervention serve, à maintenir les services qu’elle rend, allège les fardeaux des PME et des pauvres. Keynésien, il veut que la croissance soit renforcée et que la récession soit bien vue par un budget en déficit.

Enfin, nous espérons que le 1^er Vice-gouverneur bénéficiera des égards auxquels il a droit à ce poste. En tous les cas, tous les Cadres et les Hauts cadres jugent à propos de lui ‘’Chez Thierno M. Sow, l’équité est l’âme des partages’’.

Don de Dieu Agossou pour guinee-info.com