Le président de la transition a inauguré l’hôpital national Donka ce mercredi 17 août 2022. La cérémonie inaugurale a connu la présence des membres du CNRD, des membres du gouvernement, les représentants des institutions nationales et internationales ainsi que des corps diplomatiques accrédités en Guinée, du Cabinet civil de la présidence, les partenaires techniques et financiers.

A cette occasion, Colonel Mamadi Doumbouya n’a pas prononcé de discours. Par contre, son ministre de la santé et de l’hygiène publique a dans sa prise de parole, indiqué que le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Donka est un hôpital moderne, rénové, reconstruit et rééquipé pour répondre aux défis de santé du 21ème siècle.

«C’est la plus grosse infrastructure de santé entièrement mise en fonction. Elle offrira 630 lits d’hospitalisation, dont près de 120 lits de réanimation et de service d’urgence. Tous les équipements modernes existant dans les hôpitaux de cette catégorie, c’est-à-dire des hôpitaux de catégorie 3, sont disponibles et opérationnels au bénéfice des patients. Cette inauguration vient concrétiser, encore une fois, la volonté du Chef de l’État d’améliorer la santé des populations sur place à moindre coût en République de Guinée. Ce jour, nous le devons en grande partie aux efforts des gouvernements successifs qui ont lancé et suivi les travaux de rénovation de l’hôpital. Qu’ils en soient remerciés. L’ambition est d’offrir des services de qualité à des prix raisonnables accessibles à tous les Guinéens quels que soient leurs conditions économiques, leur statut ou leur niveau d’éducation. Ainsi, le CHU Donka contribuera à réduire considérablement le nombre d’évacuations médicales qui coûtent très chères aux contribuables guinéens et au trésor public guinéen», a déclaré Mamadou Pethè Diallo.

Après la coupe de la corde inaugurale, le président de la transition procédé à la visite des locaux de l’hôpital Donka. À noter que le coût global de la réhabilitation, extension et équipement de cet édifice est de 72 636 000 USD. Il est financé par le fonds saoudien de développement (FSD), la Banque islamique de développement (BID) et Budget national de développement (BND).

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