Gratuité de la césarienne : le ministre de la santé en tournée dans les centres médicaux de Conakry
Conformément à sa lettre de mission, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Abdourahmane Diallo, a sillonné ce samedi, plusieurs centres médicaux communaux de la capitale, pour leur dotation en équipements de consultations d’accouchements.
Double objectif recherché : corriger certaines insuffisances constatées dans les différentes structures sanitaires de base d’une part et d’autre part, rendre effective la gratuité de l’accouchement, y compris la césarienne comme le souhaite le Chef de l’Etat.
En compagnie de ses cadres, le ministre de la santé s’est rendu successivement dans plusieurs structures sanitaires de base. Notamment à Petit Simbaya, Ratoma, la Minière, Matam, Coléah, avant de boucler par le Centre Bernard Kouchner de Coronthie.
Mais partout où il est passé, le chef de département de la santé a clairement expliqué aux agents de santé qu’il tient à « l’utilisation rationnelle des équipements » offerts.
« Aujourd’hui, nous sommes sortis encore pour visiter tous les centres médicaux communaux de Conakry, y compris le centre Bernard Kouchner de Coronthie. Nous les avons tous équipés de tout ce qu’il faut pour les consultations prénatales et les accouchements y compris les césariennes. Nous avons équipé toutes les formations sanitaires de tables d’accouchement, de lits d’hospitalisation, de matériels de bloc, de médicaments. Pour les trois centres pouvant faire les césariennes, ils ont été équipés de table d’opération avec tout ce qu’il faut comme kits d’opération et de stérilisation ».
Poursuivant, Dr Diallo se dit satisfait de voir la concrétisation des promesses du Président de la République, Alpha Condé. En conséquence, aucune femme ne devrait payer le moindre sou pour un accouchement ou pour une césarienne, a-t-il prévenu.
« Nous avons commencé à faire un contrat de performance avec les différents centres sanitaires, qui nous permettront de suivre régulièrement l’application de cette mesure surtout sur l’utilisation rationnelle des équipements mis à leur disposition », a-t-il rajouté.
Pour sa part, le représentant adjoint de l’UNFPA en Guinée, Dr Aboubacar Cissé, ne cache pas ses sentiments. « Il s’agit pour nous de faire en sorte que les droits en matière de santé de la reproduction des femmes soient établis et mis en œuvre à Conakry. Nous avons fait en sorte que le ministère soit appuyé à travers ces centres en équipements, en produits, en matériels qui permettront de faire que les accouchements se fassent dans des conditions les plus sécurisés possible », a-t-il conclu.
Source: guineenews