Insécurité à Labé : La Police fait le ménage dans les hôtels et débits de boisons
Ces derniers mois la préfecture de Labé fait face à une insécurité grandissante, qui se solde parfois même par des assassinats. Pour palier à ce mal, Siba Kolié, premier responsable du Commissariat central de Police de Labé, a tenu une rencontre avec les responsables d’hôtels et de débits de boissons. La rencontre a eu lieu ce jeudi 06 avril 2017 au Commissariat central. Les promoteurs d’hôtels et débits de boissons ont pointé du doigt la lenteur des services de sécurité dans les interventions.
Hôteliers et tenanciers de débits ont massivement répondu à l’invitation du Commissaire Siba Kolié. Rencontre qui avait pour objectifs : « discuter de l’insécurité qui sévit dans la préfecture, attirer l’attention des tenanciers sur le fait qu’ils ont arrêtés de nous produire les fiches d’hôtels qu’on leur a données. Pour assurer convenablement leur sécurité, il faut leur collaboration », a fait savoir le responsable de Police.
«L’unique véhicule que nous disposons est là en permanence, seulement, on a un problème de ressources humaines. Néanmoins, ce la ne peut pas nous empêchés de répondre aux besoins des citoyens. Donc nous sommes prêts à répondre à leurs appels au moment venu et nous sommes prêts à leur apporter la sécurité selon nos moyens et disponibilités », s’est ainsi engagé.
Baldé Ibrahima, au nom des promoteurs, a sollicité une prompte réaction des services de sécurité en cas d’alerte sur un cas de nature à perturber le bon fonctionnement de leurs travails. « Il faut que nous gestionnaires d’hôtels et autres acceptions de collaborer avec la sécurité. Mais en retour nous leur demandons en cas d’urgence d’être présents (les agents) rapidement, car il arrive de fois où ils ne répondent pas aux urgences », nous apprends t’il.
Et c’est sur la même lancée que Christian Paul Lama, gestionnaire d’un Bar, a abordé le sujet. « La suggestion que j’ai a donnée à la Police, ce qu’il faut qu’elle soit disponible quand nous avons des cas d’urgences. En plus de cela, nous réclamons des numéros verts. Dans les autres pays on obtient des numéros verts, mais ici à Labé ce n’est pas les cas », fait remarquer le sieur Paul Lama.
Vu que les hôtels et autres lieux de regroupement, tels que le maquis et bars sont des endroits où les malfrats peuvent se fondre, il est normal qu’une synergie d’actions soit établie entre services de sécurité et gérants desdits lieux. Cela permet de maintenir la quiétude dans le pays.
Abdoulaye Sadio Diallo, de Labé pour guinée-info.com
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