Guinée : Sékou Touré, grands espoirs et dérive autoritaire
Le 26 mars 1984 disparaissait Ahmed Sékou Touré, le père de l’indépendance de la Guinée. Quarante ans plus tard, que reste-t-il de ce révolutionnaire ? Admiré par les uns pour avoir été une voix puissante du panafricanisme, dénoncé par les autres pour ses dérives autocratiques, quel est le véritable héritage de Sékou Touré ?
Ahmed Sékou Touré, président de la Guinée, lors d’une conférence de presse, le 20 septembre 1982, à l’hôtel Marigny après sa visite officielle de cinq jours en France.
Ahmed Sékou Touré, président de la Guinée, lors d’une conférence de presse, le 20 septembre 1982, à l’hôtel Marigny après sa visite officielle de cinq jours en France.
Sa personnalité complexe continue-t-elle de diviser la Guinée, comme en témoigne la récente polémique née de la décision du président de la transition, Mamadi Doumbouya, de rebaptiser l’aéroport international de Conakry de son nom ?
Avec la participation de :
Mamadou Bowoï Barry, dit Petit Barry, co-fondateur de l’association des victimes du camp Boiro, auteur de « Sept ans sous le mont Gangan »
Mouloukou Souleymane Touré, membre fondateur du mouvement sékoutouréiste AFP